Les Batailles d'Alsace
Invasion de l'Alsace
La première offensive française en Alsace relève d'une action d’éclat par la conquête d’une partie de ces « provinces perdues ». L’occupation des crêtes, des cols et si possible des vallées vosgiennes, est le prélude à la grande offensive voulue par Joffre conformément au plan XVII.
11 de nos Poilus sont morts à Dornach, Psattatt, Col de Sainte Marie aux Mines, Eguenigue, Moussey, Entre deux Eaux, Gérardmer, Steinbach et Michelbach.
(Sources :CANOPE - Base numérique du patrimoine d'Alsace.)
La guerre de position
L'offensive de la Haute-Alsace arrive jusqu'à porté de Colmar mais le 25 août 1914 l'armée d'Alsace commence son repli vers la place de Belfort et se fixe sur une ligne Pfetterhouse - Altkirch - Thann - Hartmannswillerkopf - Munster - Collet du Linge - Col du Bonhomme avec pour mission de garder la ligne de crête des Vosges (tel que l'Hartmannswillerkopf) et se contenter d'occuper les cantons de Thann, de Masevaux et de Dannemarie. Malgré des violents combats (bataille du Hartmannswillerkopf, bataille du Linge, etc.) pendant les quatre années qui suivent, la ligne de front ainsi décrite reste sensiblement la même jusqu'en 1918.
23 de nos Poilus trouvent la mort à Brunhaupt le Haut, Wisenbach, Steinbach, Carspach, Soultzeren, Uffholtz, Sultzen, Hartmannswillerkopf, Sondernach, Metzeral, Combekopf, Orbey, Lingekopf et Bois de Mattle.
(Sources : artois 1918.)
La guerre des Vosges
le massif vosgien fut le seul théâtre de la guerre de montagne sur le sol français. Les Français repassent les cols-frontières vosgiens et se replient sur une position de défense. Les derniers contreforts montagneux sur la route d'Epinal sont l'enjeu d'une lutte acharnée. Verrouillant l'accès aux plaines sud lorraines, le col de la Chipotte devient le point clef de la défense française.
10 de tombent à Chavannes les Grands, Epinal, Diefmatten, Wissenbach, Mirecourt et Celles sur Plaine.
(Sources : Culture, Patrimoine et Histoire de Passy.)